mercredi 6 mai 2009

Tout au nord.

Les français sont bien vus en Amérique du Sud.
Toujours cette idée du glamour. Ou peut-être est-ce la "non-colonisation" du continent? Ou des interventions militaro-politique plus discrète que les Etats-Uniens?

Toujours est-il qu'être Français, c'est être classe, glamour, ne pas se laver, avoir le visa 3 mois gratuit et surtout avoir du fric. C'est ainsi que ma chère soeur (pardon Justine) c'est retrouvée mariée a un camioneur chilien sur les routes sinueuses pour la Bolivie.

Tout a commencer par un tampon a renouveler et oui on a 3 mois gratuit, mais pas plus.
Il a donc fallu sortir du territoire. Putre est pas loin de la Bolivie et jolie. C'est parti.
Sur le chemin un camionneur me prend en stop...

Je pars avec lui vers l'altiplano... l'aventure commence...

Mon camionneur... gras du bide et de l'esprit.... il repère vite mon accent et tente de négocier le prix fort pour le transport. Je lui parle de ma famille et il décide de se marier avec ma soeur. Un homme "pesado" comme on dit ici.
Après avoir roulé toute la nuit nous dormons au poste frontière.
Dans l'camion...


Des dizaines de camions attendent l'ouverture de la frontière Bolivie/Chili.
Leur route: plus de 12h de pistes sinueuses
venant des ports Péruviens jusqu'à l'altiplano Bolivien, à 4000m d'altitude.
Centre de tris de Visviri- Bolivie. Bal incessant de cartons de toutes tailles au milieu du vrombissement des camions. Je suis fatigué (les couchettes des camions ne sont pas si agréables) j'ai le mal de l'altitude, tout le monde me regarde comme un extraterrestre...


Notre camion!
Ça chôme pas à Visviri, les "obreros" travaillent sans discontinue, comme une colonie de fourmis grises, sous la poussière et le soleil de plomb bolivien.

Les enfants, déchargent les camions pour 10 bolivianos (2€)Ça y est, je suis tamponné du passeport, il y a plus qu'à repartir avec le cuñado culiado. Aprés avoir erré des heures dans l'administration du site. Je peux enfin voir le paysage que nous avons traversé hier. Au loin de dessine le volcan Parinacota.
Je lâche mon camionneur dans un petit (+/-10 habitants) village de montagne. Le coin est magnifique. Je rencontre les fameuses églises de la région. Plus de 300 ans d'histoire et un drôle de mélange hispano-indigène. Le Parc national Lauca est une ancienne Réserve Mondiale de la Biosphère. La zone abrite la vie sous de nombreuse formes. Vigognes, viscaches ou guanacos, cachés entre les pierres et le marais...
Un troupeau d'alpaca, relask', prés du village.Les Viscaches, déjà croisé au Machu Pichu. Des vicuña. J'ai vraiment eu de la chance sur cette photo, car l'animal est très très peureux et dure a approcher.Voilà, j'ai peu dormi et le mal de l'altitude me tape le crâne. Pas de regrets après cet excellent trip altiplanique qui m'a rapelé mon excellent séjour en Bolivie (j'ai même hésité à refaire un tour à La Paz pour tout vous dire!). En descendant du bus, je rencontre un compatriote en éxil. Commence une autre histoire!


Album Jusqu'au nord

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