dimanche 27 juillet 2008

Itaipu, la pierre qui chante.

Le lendemain le rythme est plus calme a la Pousada da Laura...


Nous flânons dans la ville, les restaurants sont pleins et servent de gigantesques pièces de bœuf. Les télés diffusent des Soaps Brésiliens ou les protagonistes ne perdent aucune occasion pour se montrer torse nu et/ou s'enlacer follement, c'est kich, c'est sur-joué mais follement ludique (enfin, pour des français habitué au Derick du dimanche).


Mais la visite n'est pas terminée, nous allons d'abord voir le zoo municipal.
Nous observons avec silence les perroquets, paons, coyotes, autruches, tortues, coatis, cygnes (au plumage noir!), macaques et caïmans. Au détour d'une cage nous apercevons même un léopard assoupi. Religieusement nous contemplons les animaux exotiques. C'est un petit pincement au coeur de voir de si belles espèces enfermés et elle nous semblent tristes et assoupies. Les coatis paraissent les plus affecté par la captivité et certains font des aller et retour le long de lors cage, comme des automates.


Débarque alors un groupe de visiteur. Les adultes parlent fort et rient beaucoup, les enfants crient sur le léopard pour le réveiller. Celui-ci semble en avoir vu d'autre et daigne à peine bouger l'oreille. Encore une fois nous nous essayons a notre nouveaux sport favoris: l'évitement de touristes.

Heureusement l'accouplement laborieux de deux tortues nous redonne le sourire et nous partons pour Itaipu.

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La Pierre qui chantait.
L'homo sapiens postmoderne fait face à un dilemme de taille : être blasé ou s'étonner constamment...*

2eme cadeau de Flo, visite d'Itaipu. Longtemps première centrale hydroélectrique du monde (jusqu'à la création de celle des 3 gorges en Chine), elle est située à la frontière Paraguo-brésilienne.
Je motive Flo pas spécialement enthousiaste pour faire la visite de 2h et nous sommes invité a visionner un film.
C'est un salle de cinéma de bonne taille, un petit groupe attend déjà, assit dans de confortable fauteuils de cinéma. La lumière tombe...

Ce fut ma fois un grand moment de propagande progressiste. Prés de 20min a la gloire du barrage sur écran géant avec effets spéciaux et effet de flou à l'américaine. Les architectes aux tempes grisonnantes et au sourire immaculé tendent la main vers l'infini, suivis par des ouvriers aux chemises blanches. On y apprend qu'assez d'acier à été utilisé pour créer 380 tours Eiffel, que les animaux ont été sauvé des eaux, que les Indiens de la région ou été chass... réimplanter et aiment leurs nouvelles maison, les ouvriers sont logés et leurs enfants éduqués et épanouis, les saumons eux même ont leur rampe d'accès en vrai fausse pierre (véridique), tout le monde sourit (a part les saumons et encore...), le barrage crache des hectolitres d'eau pure, youpi vive la vie.
Pour finir nous avons droit à une pièce de mime ou une petite fée électricité souriante nous apprend que gaspiller l'électricité c'est mal.

... C'est bon on est dans le jus, ça promet.
Notre petit bataillon est chargé dans un bus direction le barrage! (tadadaaam).

12.6 million de m³ de béton, 196 m de haut, 7,8km de long.

Martin St-Amant - Wikipedia

Notre guide, casque de chantier blanc sur la tête et sourire commercial, commence son exposé alors que le bus approche le monstre gris.
Une première halte. 5 minutes de pose photo pour une vue d'ensemble.
Une seconde sur le pont. 5 minutes sur la nappe, vue du bassin (170km de long).
Décente longue et sinueuse jusqu'aux centre de l'installation.


Il est dure de prendre la mesure des distance dans ce paysage tant il semble peut adapté au dimensions humaines. Nous pénétrons entre les pieds titanesques, à l'intérieur de la "cathédrale de béton". Nous traversons la salle centrale dantesque croisant des techniciens a vélo. Un ascenseur nous amènes plusieurs mètres plus bas jusqu'à une turbine, le bruit est si fort qu'il nous est interdit de rester prés d'elle plus de 5minutes.


Au centre de contrôle les murs sont recouverts de Diodes clignotantes, au centre trône un écran LCD de la taille d'un homme. Les ingénieurs s'affairent dans cette salle entourée de verre, digne d'un "James Bond".

Bientôt la vidéo!

Notre guide nous explique, mimant l'anecdote, que la frontière traverse la salle et que le personnel et moitié brésilien, moitié paraguayens tout comme les turbines, répartie entre les deux pays.
Moi: "mais... le béton a une durée de vie limité, pour combien de temps le barrage sera utilisable?"
Lui: "... la durée de vie prévue du bâtiment est de 200ans"

Et ben ils vont s'amuser dans 200ans avec tout ça...

2h pile après notre départ le bus nous ramène.

Nous apprendrons plus tard d'autres informations: le Brésil utilise en fait 90% de l'électricité (une partie étant revendu par le Paraguay pour qui les 10% restant représente 75% des besoins), que le barrage à couté 19 milliards de $US (la dette arrivera à terme en 2023), que 148 ouvriers sont mort sur le chantier et non, désolé pour les défenseurs de la cause animal mais pas mal de bébêtes y sont passées...


Nous attendons le bus, fatigué, la tête pleine. Un jeune employé noue le dialogue, attiré par notre accent. Il parle un peu français et s'essaye a quelques mots, il parle de l'hexagone avec intérêt. Etonnant comme on trouve des anti-sarko à des kilomètre de l'hexagone!

Plus tard une fille en survêtement nous rejoint, on échange un bonjour ....
...c'est la fée électricité, toujours aussi souriante!

Le bus arrive, chargé d'ouvrier, et nous ramène a Foz do Iguazu.



*Dans la langue guarani, « itaipu » signifie « la pierre qui chante », du nom d'une île qui, dit-on, émettait un son quand l'eau frappait la pierre a sa proue, mais elle est maintenant noyée par les eaux...

*Citation de Jean Dion, chroniqueur québécois mais talentueux.


samedi 26 juillet 2008

Iguazu, la "grande eau"

Levé au petit matin (10/11h) nous voilà partis pour Iguazu.
Située a la frontière entre le Brésil et l'Argentine, ces chutes sont inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle sont entourée du parc naturel du même nom et tout aussi classé...

L'entrée brésilienne ressemble à celle d'un parc d'attraction. Nous y faisons la queue
avec les autres touristes pour prendre le bus traversant la forêt vierge. L'ambiance est proche d'un Jurassic Parc tant les installation moderne contraste avec la nature qui l'entoure.
Nous arrivons à une casemate au crépit encore neuf. L'air est humide et on devinerais le son de la chute s'il n'était pas couvert par celui des car. Un chemins aménagé (comprendre ici "bétonné") longe les chutes et nous le suivons, tentant d'échapper tant bien que mal aux hordes touristiques.

Les Coatis nous tourne autour, attiré par la nourriture autant que par la curiosité. Pas épeuré pour un sous il gambade entre les jambes des touristes amusés.


Avec son sens du contact légendaire, Flo noue facilement le dialogue avec les petits mammifères.


Nous passons plus de 4h dans cet îlot de tourisme noyé dans l'immensité d'une nature au paroxysme de sa beauté.
Quand les mots manques, les images parlent d'elles-même.


















































Et c'est fatigué mais la tête bien pleine que nous rentrons à la Pension.
Pour voir les autres photos:
Album chutes d'Iguazu


Coatis: petits mammifères de la famille des Procyonidae, tous originaires d'Amérique du Sud ou d'Amérique Centrale, dixit Wikipédia

vendredi 25 juillet 2008

Dé Iguazu hasta Itaipu...


...récit d'anniversaire.

Pour l'anniversaire de Pierre, Florence lui offrit un voyage, destination surprise.
Ainsi ils partirent pour plus de 8h de Micro*.
8h dans la campagne paraguayenne...


La route est droite et continue et le bus l'avale à une vitesse folle.
Derrière une fine barrière de Casitas* s'étendent les champs de Maïs.
Les enfants joues au foot mais surtout au volley.
Les marchants de boissons fraîches tendent lors bouteille a la fenêtre du bus quand ils ne montent pas a l'intérieur.
Parfois ce sont des vendeuses, en sweet jaune et minijupe bleue, qui nous proposent les meilleures chipas* mangées à ce jour...
A un arrêt c'est une petite fille qui nous regarde.
Elle parle Guarani et vend des herbes avec peu d'enthousiasme.
Florence noue le dialogue avec difficulté,
derrière un chien engueule une vache placide.



Parfois, d'immense bâtiment supplanté d'enseignes en forme de Tracteur Géant ou d'Epi ensoleillé tout aussi imposants, poussent le long de la route. On devine même des champs ou son testé de nouveaux semis aux noms transgéniques.


Nos protagonistes passent par Ciudad del Este à la pointe orientale du pays, la Triple frontière Argentine, Brésil, Paraguay. Les CD pirates remplacent les chipas dans la ville de tout les trafics!
Un petit coup de tampon sur le passeport plus tard, ils arrivèrent à la destination finale : Foz de Iguazu do Brazil!!

Nos deux voyageurs trouvèrent enfin refuge dans une Poussada*. Où le maître des lieu (la 30aine "j'ai tout fait tout vu t'as vu mes beau cheveux et mon teint halé") (edit flo: cpas vrai, doudou il est jalou ! ) les accueille avec une Caïpirinha* du meilleur acabit.

Puis repos pour la visite du lendemain...

Casitas: petite maison (pour les non-hispanophones).
Micro: Bus pour les lignes inter-cités.
Chipa: Pain de maïs au fromage, à l'oignon et à l'anis bien gras. Le plus souvent en forme de couronne. Aliment de base avec le manioc.
Poussada: "Pension" brésilienne.
Caïpirinha: boisson alcoolisée a base de Caña, alcool de canne a sucre, qui s'approche du Mojitos.

mercredi 23 juillet 2008

Arrivée à Asuncion...


...et dans les bras de Flo.

mardi 22 juillet 2008

D'un continent à l'autre

Trajet madrid-buenos aeres

Longue heure d'avion, rencontre avec deux français.
Moi: "Vous faites quoi dans la vie? "
Eux: "Science-Po, on fait 1 ans a l'étranger"

Florence a fait science politique, mes collocs étaient a science po, beaucoup de collègues étaient a science-po et en voyage je rencontre des sciences po...
A se poser des questions sur le conditionnement social...

Arrivé à Buenos Aeres un hôtel en chasse un autre... plus loin dans la démesure.

Ainsi c'est une nouvelle nuit dans un hôtel, à Buenos Aeres cette fois ci, accompagné d'un des français se rendant au Chili.
Si l'hôtel de Madrid m'avait impressionné celui ci et d'un autre standing
Quartier d'affaire prés du port, reçu par le groom qui prend nos bagages et nous installe dans une chambre double. Plus grosse télé, plus grosse baignoire, plus haut prix j'imagine.

Lui, en se jetant sur le lit: "C'est trop bien d'être dans des hôtel comme ça!"
Je reste dubitatif et mal a l'aise dans cet univers mais ça ne m'empêchera pas de dormir mes 3h comme une souche.

Le lendemain,
Lui: "Plus tard j'aimerais partir en humanitaire"
Douce dualité de l'homme.

lundi 21 juillet 2008

Vol A7 0237 K

Voyager, c'est demander d'un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.

Les compagnie aérienne, dit-on, sont en crise.
En effet, pris du pétrole oblige.
Une chose est sure cependant,
Elle savent parfois prendre soin de leurs clients.

Ainsi l'avion Madrid/Buenos Aères est annulé, ce qui n'a étonné ni ma douce, ni les passagers, ni moi même, prévenu des incessante bévue de la compagnie Argentine. Dans ce genre de cas, ce qui m'était inconnu, Aerolineas Argentinas loge à l'hôtel ses clients.

Un car plus tard me voici donc a l'Auditorium Madrid Hôtel...
"-91.000m2 construidos.
-Capacidad para màs de 7000 personas.
-Buisness center, fitness center, piscina climatizada, etc.
..." Selon la brochure.

Et pas de doute ont sais recevoir en hispanie. Chandelier imposant, draperie, peinture et divers bibelot d'époque dans un cadre moderne et imposant.
Bref tout y est pour 200€ la chambre 1er pris et 3,10€ le café.

Une certaine idée du luxe version XXL, ça fait quand même du monde a loger.

... on peut toujours espérer qu' "Aerolineas" traite aussi bien ses employés que ses clients.


samedi 19 juillet 2008

Un début a tout.

Le voyage...

Comment le définir.
En train, en avion ou a pieds,
Se rendre en un autre lieu.
Cela suffit-il a le saisir?

Âpres trois ans de question,
Faisons tel st Thomas.
Allons de l'avant et avançons,
Le voyage nous tend les bras.

Aller et retour...une histoire de détour.