lundi 30 mars 2009

RA D IOHE_AD

La petite surprise du jour c'est RADIOHEAD qui passe à Santiago!
Nous apprenons la nouvelles avec 1 jour d'avance, on fonce acheter les billets en priant qu'il reste des places pour la première du groupe au Chili.

Mouhahahahaaa !!!

Bon, je vais pas faire 200 lignes... Ca a déchiré grave, la playlist est a faire baver (voir plus bas), l'interprétation impécable et les jeux de lumière a couper le souffle. Deux heures que je ne vais pas oublier tout de suite... AYMEUUU CRIIIIIIIIIP .....

Chante pour moi Thom, chante !

Allez pour critiquer un peu, ca manquait singulièrement de contact avec le public.
Thom York n'est clairemant pas une "bête de scène" et, malgré les efforts du guitariste qui gesticulait au fond, on a eu droit a un groupe plutôt "tranquile"... quand on pouvait le voir.
C'est le deuxième bof de la soirée, beaucoup beaucoup de gens mais surtout un TRES gros carré VIP qui te pourrit la vue... heureusement le son restait bon.

Ce qu'on peut voir quand on paye le triple... arf

Ah oui j'oubliais! la première parti c'était nos sympatiques ami teutons de Kraftwerk...

La Playlist:
01. 15 Steps
02. Airbag
03. There There
04. All I Need
05. Big Ideas
06. Weird Fishes/Arpeggi
07. The Gloaming
08. The National Anthem
09. Faust ARP
10. Karma Police
11. Optimistic
12. Pyramid Song
13. Reckoner
14. Jigsaw falling into Places
15. Idioteque
16. Bodysnatchers
17. How to disappear completely
18. House of Cards
19. Just
20. Videotape
21. A Wolf at the Door
22. Paranoid Android
23. You and Whose army?
24. 2 + 2 = 5
25. True love Waits / Everything in its Right place
26. Creep


Pour écouter:
Jour 1:
Radiohead - Live @ Santiago, Chile [26.03.2009]

Jour 2:
Radiohead - Live @ Santiago, Chile [27.03.2009]
Mirror:
Radiohead - Live @ Santiago, Chile [27.03.2009] Parte I
Radiohead - Live @ Santiago, Chile [27.03.2009] Parte II


(Merci a realkuka pour le son et a Revive tu momento pour la liste.)

dimanche 29 mars 2009

Au large du port de Valparaisoooo ah c'est beaauuuu

Au marché.

Valparaiso nous voici!
Au fond de la verdoyante "vallée du paradis", a 150 km de Santiago,
Valpo' est une large baie dominée par plus de 40 colines.

Le port vue de la maison de Pablo Neruda

Avec l'indépendance du Chili et la nouvelle liberté de commerce, Valparaiso devint l'un des port les plus important du continent, escale obligée pour les navires allant de l'Atlantique au Pacifique via le détroit de Magellan.
Mais l'ouverture du canal de Panamá en 1914 marque la fin de l'âge d'or du port...

"Que fait-on dans la rue, le plus souvent ? On rêve. C'est un des lieux les plus méditatifs de notre époque, c'est notre sanctuaire moderne, la Rue." - Louis-Ferdinand Céline

Aujourd'hui Valpo' est la deuxième agglomération et quand même le premier port chilien.
Et y'a pas a dire, c'est beau.



Les vieux quartiers, classés patrimoine mondial, s'étendent sur les flans des multiplent collines.
On y accede par d'antiques "ascenseurs" pour y déguster des mariscos (fruit de mers) avec vue sur la mer...
Le temps semble s'être arrêté 100 ans en arrière.

Les funiculaires du 18ème toujours en service. Magique.

Encore une fois nous prenons une bonne dose de culture, deux doses de fête (spécial dédicace au "YoYo"), et un bonne rasade de découverte...

Dans une ruelle perdue, un restaurant. Le plat a 1500pesos (2euros) nourrirait 3 personnes...

Nous voilà près a partir pour le Nord mais... une information de dernière minute a changée quelque-peu les plans...

...rendez vous au prochains article pour la surprise!

Valparaiso by night.

mercredi 25 mars 2009

DEUX !!!

Juntos de Nuevo!!!!!
Voilà, Flo est revenue de son périple dans l'nord de l'Argentine et auprès de sa chère famille.
Je lui offre quelques jours de découverte express de SANTIAGO....

Le cerro Santa-Lucia

On a trouvé un hotel pas cher... grand lit,salle de bains, déjeuner, sauf que...
J'aurais dû me douter de quelque-chose quand on m'a parler de prix à l'heure...

Un peu de culture.

Un peu de repos.

...et nous voilà partis pour VALPARAISO!!!!

SANTIAGO DE CHILE

Fini le surf, retour a la ville, je quitte la vague pour ma prochaine étape:
SANTIAGO...
Dure passage de la plage de rêve à la mégapole.
Avec 6 millions d'habitants la ville représente plus du tiers de la population chilienne.

Daniel m'accueille dans sa maison.
Comme beaucoup ici, il vit avec sa mère pour des raisons économiques. Sa mère travaille chez un glacier au salaire minimum* et fait de la pédicure pour arrondire les angles.
Son fils vend des DVD copiés pour payer le quotidien, la pension de son fils*, et la dette qu'il a contracté pour ses études*.
Yvonne, elle, vie avec Dani et suis des études d'art a mi-temps.
D'autre s'en vont, laissant couler les larmes au pieds de leur souvenir.
Dani en plein négoce.
"Yvonne de las Nieves"... finalement je m'en sors bien avec "Pierre-Alexandre"

Encore une fois, j'apprends beaucoup sur le sens de l'accueil et je passe une semaine au coeur de la vie à Santiago.
Nous louvoyons ensemble, Daniel, Yvonne et moi, enfourchant notre vélo, dans les rues de la capitale.
Entre les facs, les musées, les bars, les places pleines d'histoires et les skouats. C'est bon pour les mollets, mauvais pour le foie mais ça active les neurones!
La bière, c'est du sérieux.
Statue de l'île de Pâque au musée d'histoire naturel.
Rencontre et discussion sur l'éducation dans un skouat, prés de l'appart. A Santiago, l'alternatif est bien vivace...*

*Salaire minimum: 70.000 pesos par mois, soit 90 euros environ.
*Pension de son fils: l'éducation sexuelle des jeunes est loin d'être monnaie courante. Ici, comme dans de nombreux pays d'Amérique du Sud, les adolescents aprennent comment on fait les bébés une fois qu'ils en ont un...
*Etudes: au Chili, les universités coûtent assez cher... de 70.000 a 170.000 pesos mensuels.
*Alternatif bien vivace: La vraie vie! hein maman?


Uniforme obligatoire... je me dit qu'on a bien fait de laisser tomber l'idée de la mini-jupe... quoi-que...

mercredi 11 mars 2009

A la recherche de la vague...

Me voilà donc séparé de Florence, parti a "la recherche de la vague"...
Première étape: LEBU.
8h de trajet de nuit, 3 changements de bus et 600 kms pour atteindre une plage mythique du surf chilien...

Raté, LEBU est un bled perdu au milieu de nulle part (le Chili a une densitée de population 5 fois moindre que la France). La plage est rendue impraticable par les algues et les rochers et pas moyen de louer une planche...
Lebu... qu'est-c'que je fais là???

J'abandonne l'idée après 2 jours de recherches sur les côtes. Un peu perdu, très déçu, avec des belles images quand même, je décide de rebrousser chemin plus au sud.


2nd étape PUCON. Site trés prisé des touristes chiliens et étrangers.
Dans la région des lacs, entouré de parcs naturels, sa longue plage de sable fin est un lieux idéal pour se relaxer, avec vue sur le volcan Villarica...


A la recherche d'un coin plus tranquile je tombe sur Yvonne et Daniel, un couple de chiliens en voyage.


Je leur demande mon chemin, ils me demandent une clope, ainsi commence les histoires d'amitié.
Nous gouttons au joie du camping sauvage et des bains de minuit éméchés.

3 jours plus tard je tombe sur Pierro et Pauline au coin d'une rue, après El Bolson et Villarica* les revoilà! C'est reparti pour le camping avec un tour dans les eaux chaudes au fond de la vallée.

C'est duuure la vie de Mochileros*...

Mais l'appel de la vague est trop fort pour l'apprenti surfeur que je suis,
Je pars a PICHILEMU me mesurer aux ondes du Pacifique.
Le beau temps, un bon logement et les excellentes conditions pour la pratique du surf me font passer une semaine "sport et détente" qui fait du bien au corps!

Au creux des vagues, je vois les oiseaux de mer au raz de l'eau, chassant les petits poissons qui se déplacent en banc sous ma planche. Au loin, le soleil se couche sur la crique...

Mais il manque toujours Flo, je part pour Santiago,
où nous nous retrouverons bientôt...

*après el Bolson et Villarica: voir les articles "toujours plus au sud" et "deux?"
*Mochileros: de "mochila" (sac a dos), quelque chose comme "routard".

mardi 10 mars 2009

Parenthèse carnavalesque!

Ah!, que la décicion fut difficile à prendre, mais voilà, je m'éloigne quelques temps de Pilou pour rejoindre le Nord de l'Argentine ainsi que ses méandres...
Valdivia (Chili) - Tilcara (Argentine) : quelques 36 heures de route... mais avec un petit stop chez la famille à Mendoza je vous rassure!
Le carnaval norteño, ça se mérite!



Peu importe les heures de bus, plus nous rentrons au coeur des Andes, plus le paysage est magnifique passant des collines verdoyantes aux montagnes d'argile multicolores. Le visage des hommes change aussi, nous voici au pays du Colla* et de la coca, à environ 2700 m d'altitude et quelques 250 kilomètres de la Bolivie.



Des femmes cultivent à la main la terre de la région dite très fertile (serait-ce dû aux rituels ancestraux faits à la Pachamama*??!), les chèvres agiles broutent en flanc de falaise et, tout d'un coup, un gaucho sortit de nulle part nous accompagne sur quelques mètres.
Ce Nord Ouest Argentin à ce côté mystique et plein d'âme que n'a pas le Sud aux terres inhospitalières et dépeuplé de ses indiens.



A Tilcara les rues sont en fête. Les diables colorés, rameau de maïs à la main, déambulent au rythme de leur comparsa*. Chacun est invité à se joindre au cortège et c'est en signe de bienvenue que les tètes sont sopoudrés de talc ou farine. Les cotillons et serpentins font aussi partie du rituel.


Le soir, dans les maisons où la fête continue sur des rythmes de cumbia, le diable est là pour redonner de l'énergie aux danseurs... et leur prendre quelques gorgées de leur zaratoga*, chicha* ou cerveza qui coulent à flots...



Pendant 9 jours les habitants de la Quebrada de Humahuaca ne vivent que pour cette fête millénaire introduite par les Espagnols qui fusiona avec les célébrations indiennes dédiées à la fécondité de la Terre.
Le diable, symbole du carnaval, est désentérré d'un monticule de pierre ou d'un lieu magique pour venir fertiliser la Terre. Par ces déambulations dans tout le village il fertilise ainsi symboliquement toute la Terre...




Par-ci par-là des apachetas : monticules de pierres recouverts de bouteilles de vin, limonade, de cigarettes ou encore de cotillons comme offrande à la Pachamama*


La Quebrada de Humahuaca c'est environ une vingtaine de village et autant de façon de fêter le carnaval. Avec mes compagnons de route nous décidons d'aller fêter l'enterrement du Carnaval au delà du tropique du Capricorne; à Humahuaca.


Après avoir bien fertilisé la Terre, le rituel est d'enterrer le carnaval jusqu'a l'année suivante.
Là encore, pas mal de variantes. Je vous en conterai une!
La comparsa Picaflores réunit une dernière fois les participants devant la maison de la comparsa un peu en hauteur. Après avoir dansé sur le rythme de la fanfare et encore bien bu, les diables déposent sur des petits arbustes leur déguisement et se débarassent de la farine, cotillons, etc. Se créé alors un monticule autour duquel sont dites des coplas* puis ceux qui le souhaite feront des invocations, à genoux, à la Pachamama pour qu'elle donne de bonnes récoltes. Puis en haut de ce monticule, une petite poupée représentant le diable explosera symbolisant l'enterrement du carnaval. Tout ceci avant minuit sinon c'est une mauvaise année qui s'annonce...

Le carnaval c'est beaucoup de bruit, de joie, d'invitations*, de liberté et d'excès ou chacun fait ce qu'il lui plaît! C'est aussi par moment le raz le bol des indiens de voir ces touristes s'immiscer d'un peu trop près dans leurs rituels. Certains auraient même pris la Pachamama moyennement au sérieux et se seraient retrouvés dans un sacré pétrin quand ils n'ont pas été dévorés...

Ah! comment faire ? J'ai déjà envie de revenir pour voir et comprendre davantage!
Je me ferai toute petite! Pour ceux qui pourront se faire tout petits aussi, prochain rendez-vous : la fiesta de la Pachamam le 1er août.
Sinon, rendez-vous dans un an ou plus.
Ne vous inquiétez pas, de toute façon la relève est assurée!



*Colla : Indiens du Nord Ouest de l'Argentine pour la plupart de culture quechua, quilmés, lule...
*Pachamama : Terre mère
*Comparsas : Groupe de personnes (familles + amis) qui organise leur carnaval, invite une fanfare et offre des zaratogas ou chichas aux participants. Chacun des habitants du village soutient une comparsa.
*Zaratoga : boisson offerte par les comparses composée de boisson gazeuse, citron et... d'alcool éthylique vendu en Pharmacie...
*Chicha : boisson ancestrale! Bière obtenue par la fermentation du maïs.
*Invitations : invitation d'une des comparsa à la suivre et fêter ensemble le carnaval
*Coplas : Folklore du nord de l'Argentine. Poème-chanson chanté seul ou a plusieurs, avec ou sans musique pour diverses occasions notamment le Carnaval!

dimanche 1 mars 2009

Deux ?

Prochaine étape, Valdivia pour le "carnaval" sur le fleuve Calle Calle.
Toute la région semble s'être donnée rendez-vous pour le défilé, les hospedages sont complètes et les rives bondées.

L'Homme en foule est de nature hostile et les grands mères défendent cherement le bout de berge quelles ont réservées il y a 5h déjà.
Peut-importe car demain nos chemins se séparent, et rien ne pourra nous empecher de profiter de cette nuit ou de la douceur d'un instant uni.

Le lendemain nous prenons chacun notre chemin, Flo pour les carnavals nord-argentins et moi pour les plages Chilienne...
Un pincement au coeur et a tout a l'heure.