vendredi 26 juin 2009

Je vis ici.

Mon sac est prêt,
Là contre le lit, les souvenirs embalés.
Dans un coin mes baskets,
déjà trop usées.
Un dernier mot à Yadari, le proprio de l'hotel.
On a partagé de bons moments,
Autour d'un tarlu, discutant du surf et du monde.
"Le meilleur âge est à 40 ans" dit-il, et en le regardant j'ai envie de le croire.

Fête Nationale a Iquique... tout les matins la fanfare d'un collège s'entrenait a deux pas de ma fenêtre... je HAIS la caisse clair.

Le surf, ce qui m'a ammené ici. Les meilleurs vagues du pays (6000km de côte le pays)
Une puissance que je n'avais jamais rescenti avant
La vague n'est pas si grande mais elle te broit.
Sans pitié, sans chance de résister et en priant pour éviter les rochers.
Il m'a fallut du temps pour la dominer... et encore...

Championnat du Chili, des vagues de plus de 5 mètres...
La mer, c'est l'âme d'Iquique,
De là vient la vie, sans elle il n'y a que le désert.
Les nombreuses espèces peuplant les côtes en sont la preuve.
Et ça reste un perpetuel enchantement de surfer auprès des lions de mers,
Ou de voir les pélicans raser les vagues.
Et chaque soir en rentrant du travail,
Je foullais du pied le sable fin de la baie.

Les Lions de Mers (300kg pour un mâle adulte) sont d'excellents surfeurs. Pas méchant mais trés joueur, il arrive qu'ils "chamaillent" les riders...
J'étais garcon au "Cantaba la Rana", un resto pseudo-chic de la péninsule.
Autant dire qu'avec mon inexpérience et ma maladresse, les débuts ont été difficiles.
Mes collègues parlaient un chiliens couper à la hâche.
J'ai renversé à boire sur un client... etc...
Mais au final, ça a bien marché et j'ai même lié quelques belles amitiés.

Avant...
...après!
Nous sommes sortis ensemble maintes fois, ce qui fit souvent l'occasion de surprises quelque peut "spéciales".
Des bons souvenirs quand même s'il en est!

Le Bar à Hôtesse, c'est un peu la spécialité d'Iquique en tant que ville portuaire... qu'essss que je fous là????

Mais il est l'heure, le bus bientôt part,
De retour pour l'Argentine.
Les yeux dans la nuit, je regarde partir ces jours où je pouvais dire
Je vis ici.