samedi 25 avril 2009

L'Homme qui murmurait a l'oreille de Loutres...



I- Les chemins du voyageur.


Bien sûr, nous ne sommes pas seuls sur les chemins du voyage.
Et les voyages se croisent. Parfois plus que on ne s'y attendrait.
L'exemple le plus probant a ce jour sont X et Y (l'anonymat est préservé pour la bonne raison que je ne me rappelle plus leurs noms).

Couple Est-Allemand rencontré pour la 3eme foix en... 8 mois.
De Iguazu a Arica.... plus de 10000km parcouru pour chacun de nous.
A 4 ça fait près de 40000 km!!

On s'amuse bien!

Une bonne occasion pour aller voir le festival de danses folcloriques ensemble!


La danse de Rapa-Nui (l'île de Pâques)... Yaha!

II- 1879-1884
Vue de la plage. Au fond le "Moro" symbole d'Arica et de sa bataille.

Les guerres d'indépendance on été un succès , l'Espagne est évincée.
Mais cette nouvelle ère marque aussi une instabilité politique dans tout le continent.
De plus les puissances occidentales ne sont pas prêtes a lâcher les immenses richesses du nouveau monde. L'Angleterre est plus présente que jamais dans le continent.
Les guerres pour la terre et ses ressources commencent.

La guerre du Pacifique est l'une d'elle.
Le Chili, dans sa soif de conquète de la côte Pacifique, s'oppose a la Bolivie et au Perou.
Le but: contrôler les gisements de nitrate (qui servait a produire la poudre) et les mines de guano (le caca d'oiseau est un excellent fertilisant). Derriere, l'Angleterre et la France tirent les ficelles.

La culture francaise s'exportait trés bien a l'époque. Et encore aujourd'hui...

Le Chili, mieux équipé et mieux entrainé, gagne la guerre. Il conquiert les villes d'Iquique et Arica, soit près de 1000 km de côte. La bolivie perd elle son accès à la mer.
La situation reste tendue entre les pays et la présence militaire chilienne est trés forte dans la région. Sur la photo, un excercice des blindés chilien en plein désert.

III- La maison d'en face.


Arica est une ville frontière. Aculée au désert, collée au Pérou.
Culturellement et ethniquement la ville est beaucoup plus proche de la Bolivie que de Santiago.

1er Avril. Au fond, la cathédrale d'Arica, construite en France par les ateliers Eiffel et transportée en petit bout jusqu'ici.
Le gateau type de Bolivie dans les rues d'Arica.

On y dort et on y mange pas cher. Ça grouille de vie dans les marchés couvert. Ou on mange du Ceviche (poisson cru) pour trois fois rien.
L'alcoolique d'à côté chante toute la nuit, et le commerce de certaines maisons ne sont pas très claire.
Comme toujours au milieu des déserts du nord.

Au marché
La population d'Arica est assez pauvre et les sectes chrétiennes grouillent.


IV- L'Homme qui murmurait a l'oreille des loutres


Arica dispose aussi de trés bonnes vagues beaucoup moins violentes et skouatés qu'à Iquique. Les locaux s'y retrouvent après le travail, s'offrir une vague.

Le coin est bien fourni en animal marin et il n'est pas rare de se faire frôler par un pélican.
... ou voir une loutre prendre une vague à quelques mètres de soi.


Petit moment de communion avec la nature. La mer, la planche et soi-même (dixit Pierre-Alexandre Holler en personne, à méditer!).

V- Arica et les Incas

Arica est pile-poil entre le lac Titi Caca et la côte. Et en effet, la zone fut conquérie par le (quasi) invincible empire du soleil.

Conquérie? oui mais avec la finesse typiquement Incaïque. Plutôt que d'imposer gouvernement et culture, les Inca n'hésitaient pas a mélanger les cultures, acquérir les connaissances des locaux , consolider des alliances économiques et politiques.
Avec son accès aux ressouces marines et ses vallées verdoyantes, la région est devenue une des plus prospère de l'époque.
En témoine les nombreuses traces du passé.

Les géogliphes de la vallée d'Azapa, vieux de plus de 500 ans
Momies de la période pré-inquaïque.Tissu richement décoré du 14me siècle, avec l'influence économique et culturelle des Incas çaa marche à mort pour les chefs du coin.Plaquette servant à l'inhalation de poudre hallucinogène pour les rîtes sacrés... snnnniiff

VI- Puisque tu pars.

Florence part pour Tucumán.
Ça deviens décidément une habitude!
Bon je me retrouve encore seul...
...Tiens si j'allais surfer un peu moi!


***
Album d'Arica

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