mercredi 25 mars 2009

SANTIAGO DE CHILE

Fini le surf, retour a la ville, je quitte la vague pour ma prochaine étape:
SANTIAGO...
Dure passage de la plage de rêve à la mégapole.
Avec 6 millions d'habitants la ville représente plus du tiers de la population chilienne.

Daniel m'accueille dans sa maison.
Comme beaucoup ici, il vit avec sa mère pour des raisons économiques. Sa mère travaille chez un glacier au salaire minimum* et fait de la pédicure pour arrondire les angles.
Son fils vend des DVD copiés pour payer le quotidien, la pension de son fils*, et la dette qu'il a contracté pour ses études*.
Yvonne, elle, vie avec Dani et suis des études d'art a mi-temps.
D'autre s'en vont, laissant couler les larmes au pieds de leur souvenir.
Dani en plein négoce.
"Yvonne de las Nieves"... finalement je m'en sors bien avec "Pierre-Alexandre"

Encore une fois, j'apprends beaucoup sur le sens de l'accueil et je passe une semaine au coeur de la vie à Santiago.
Nous louvoyons ensemble, Daniel, Yvonne et moi, enfourchant notre vélo, dans les rues de la capitale.
Entre les facs, les musées, les bars, les places pleines d'histoires et les skouats. C'est bon pour les mollets, mauvais pour le foie mais ça active les neurones!
La bière, c'est du sérieux.
Statue de l'île de Pâque au musée d'histoire naturel.
Rencontre et discussion sur l'éducation dans un skouat, prés de l'appart. A Santiago, l'alternatif est bien vivace...*

*Salaire minimum: 70.000 pesos par mois, soit 90 euros environ.
*Pension de son fils: l'éducation sexuelle des jeunes est loin d'être monnaie courante. Ici, comme dans de nombreux pays d'Amérique du Sud, les adolescents aprennent comment on fait les bébés une fois qu'ils en ont un...
*Etudes: au Chili, les universités coûtent assez cher... de 70.000 a 170.000 pesos mensuels.
*Alternatif bien vivace: La vraie vie! hein maman?


Uniforme obligatoire... je me dit qu'on a bien fait de laisser tomber l'idée de la mini-jupe... quoi-que...

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