3 semaines entre le Caretero , la plaça murillo et l'alto.
3 semaines a arpenter les rues en pentes (qui, avec l'altitude, demande un peu d'entrainement!)
3 semaines a louvoyer entre les étales du marché des sorcières a la recherche d'un resto ou dévorer son "almuerzo"*.
3 semaines de rencontre multi-raciales et internationales.
3 semaine de vie nocturne aussi, dans les bars associatifs, les clubs pirates ou tout simplement les toits du Caretero.
Avec le catch et le marché, sur le plateaux de l'alto.
La case d'Oscar, dans les quartiers du sud.
Le musée de la Coca, dans le quartier touristique,
Un grand bisous donc a Oscar, Annouille, Gino, et tout les autres avec qui j'ai passé de si bons moments!
Mais comment parler de La Paz sans parler des 3 jours de liesse où les "campesinos"* et plus largement le "pueblo boliviano"*, manifestèrent et occupèrent la ville.
EVO PUEBLO!
Signe que les syndicats des mineurs de Potosi et d’Oruro se sont joints aux autres mouvements sociaux du pays.
On croise de tout, les "ponchos rojos" des montagnes du nord, les ponchos vert des paysans de l'ouest, les casques jaunes des mineurs, les chapeaux "haut de forme" des femmes.
Au milieu des banderoles multicolores et des sons de tambours.
Des clameurs résonnent dans les rues "EVO PUEBLO!"
Le peuple est venu soutenir en masse son président.
Celle-ci intègre en autre une réforme agraire majeur prônant la réparation des terres, une séparation plus marquée entre église et état, une protection des ressources nationales envers les investisseurs étrangers, garantie des autonomies régionales indigènes, empêche l'installation de bases militaires étrangères, etc...
En remettant sur le tapis le sujet, Evo a réouvert les plaies politiques du pays créées par les inégalités économiques, sociales et politiques.
Cette division a amenée a une instabilité croissante dans le pays, plusieurs provinces de l'Est tel que Santa Cruz, ont même vu des mouvements armés se créer, recevant, dit-on, l'appuie des US. Le couvre feux a dû être décrété dans plusieurs régions.
Il ne me reste plus qu'a rentrer a Asuncion... La route aura été riche en enseignements et en rencontres. Bien sûre le bus aura près d'une journée de retard et les paysages traversés suffiraient à eux seul a écrire un autre chapitre...
Quoi qu'il en soit s'en est fini de l'aventure Inca. J'espère qu'elle vous a plu et nous nous retrouvons bientôt pour nos derniers jours a Asuncion.
Fin
*almuerzo: déjeuner du coin, 1 salade+1 soupe+1 plat+1 dessert+1 boisson. Aussi copieux que bon marché!
*campesinos: paysans
*pueblo boliviano: peuple bolivien
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