Dans les épisodes précédent: Nos jeunes héros ont visités la vallée sacrée et s'apprêtent a pénétrer dans les terres sacrée de Macchu Picchu.
Entre terre et ciel: par pilouUn train traverse les Andes, il fait nuit. Autour la végétation devient dense et l'air humide. Crissement strident des roues sur les rails de métal. Un Panneau: Aguas Caliente - Macchu Picchu PuebloLa gardienne d'un hôtel nous accueil,
sur son panneau, en lettres bleues "Jolier Rier",
je suppose que c'est moi...

Macchu Picchu, n'est pas la cité la plus belle des Incas, c'est seulement la mieux conservée... en effet le site est incroyable, préservé pendant des années des envahisseurs Espagnols.
Caché au creux de deux montagnes, derrière un épais tapis de Jungle,
le site se révèle dans les brumes du matin.
Vue du mirador. Au fond, dans la brume Waina Picchu.
Les murs inca...Les petites cavité servaient a mettre des statue rituels et autres ornements.
Le temple du soleil (sans soleil) qui contient l'Intihuatana. En opposition avec le temple de la lune, en haut de Huayna Picchu.
Les lamas semblent les nouveaux résident permanent des lieux... Lama!
Le secteur agricole vue du secteur résidentiel, Machu Picchu a été pensée dans les moindres détails par ses architectes.
Un mixte entre la souris, le lapin et l'écureuil. Mignon comme tout.
Je ne sais plus se que c'est... mais ça en jette...
L'intihuatana, "la ou s'amarre le soleil", la pierre sert de calendrier solaire comme de point d'observation astronomique. LA pierre inca présente dans tout les centre névralgiques de la civilisation.
Allé, on prend la pose pour la photo! wistitiii!
Huayna Picchu, la montagne jeune, fait face a Machu Picchu, la montagne vielle, que nous gravissons avec peine*. La coca et de maigres hamburgers comme principaux moteurs.
Le chemin monte a flanc de falaise, 800 mètres nous séparent de la rivières en contrebas et les marches taillées a même la roche nous paraissent bien fines...

Arrivé en haut je suis tétanisé, le vertige et la falaise abrupte ont pris le dessus.
Flo seule profitera d'une vue imprenable sur la cité et de tout ses environs.
Oui, c'est haut...très hautA 500m en contrebas, les grottes sacrées du temple de la Lune, au milieu de la jungle. Nous somme exténués et dévorés par les moustiques. Nous nous accordons quelques instants de repos en ces lieux désertés par tout autre visiteur.

Notre visite durera près de 8h...
En rentrant pour Cuzco nous passons par un petit village perdu de la vallée sacré.
Loin des "spots" touristique nous tombons sur une fête de village en l'honneur de la sainte du cru...
Instant d'authenticité... nous observons silencieux...



Arequipa : la ville derrière les volcans par FloDépart pour Aréquipa un peu chaotique... (nous ne somme pas aussi rapide que les locaux a la "course au bus").
Nous espérons biens revoir la nenette, avec qui nous avons d'ailleurs rendez-vous, pour lui expliquer notre vision du "guide perso avec repas".
Au final, a l'heure prévue, personne. Juste un mot d'excuses de la dame qui "s'occupait" de nous avec du liquide pour le taxi et aussi 10 soles de "remboursement" pour le repas que nous avions payé 50...
Le pigeon, au Pérou, on le plume à rebrousse poil...
Mais nous n'avons plus que peut de temps pour prendre notre prochain Bus (et nous nous sommes trompé de gare routière). Nous voilà parti pour Arequipa, contents de ne plus avoir à faire aux services de cette "mujer*".
Lors de la montée dans le bus, les sacs sont d'abord fouillés et nous sommes ensuite filmés... puis filmés de nouveaux a notre place, pour savoir qui était où au cas où il se passe quelque chose...
Hallucinant, sécurité quand tu nous tiens...
Le bus est "total confort", 2 étages, 16 roues avec freins hydrauliques, GPS, des sièges larges qui font lits, la télé, ne manque que la piscine!
Mais impossible de fermer l'œil du voyage. La ventilation qui fait le bruit d'une soufflerie et le chemin de terre fait l'effet d'un shaker.
Et après 8 heures de trajet, nous voilà arrivés à bon port. Aréquipa, au Sud Est du Pérou et à 2300 m d'altitude.
Nous sautons dans un taxi direction "El Koala hotel", recommandée par le couple canadien rencontré précédemment
(Pilou: "hostie c'est un bon hôtel qui a là! tabernac' ") .
Le conducteur de taxi nous raconte un peu l'actualité de la ville. Aujourd'hui c'est grève de la fonction publique car le coût de la vie à augmenté et pas les salaires (tient, ça me rappelle quelque chose...).
Au delà de la grève, une ville qui est sous tension à cause des "picaderos" qui brisent les vitres des voitures pour voler sacs ou autres. Je pensais qu'ils s'attaquaient surtout aux taxis transportant des touristes connus pour avoir du liquide et autres appareils électroniques, mais non!
"Eux, ils les respectent, ils s'attaquent essentiellement aux Péruviens..."
Je comprends pas tout au monde qui nous entoure des fois...
Arrivée au Koala.
Derrière une porte de bois immense, une cour intérieure et une maison... De la balle!
Un couple nous accueille. L'innocence et le charme de leur petite Gisela (2 ans) me fait dire que ce monde n'est pas si mauvais.
Nous nous reposons dans notre "habitación matrimonial" digne de ce nom!
Mais les quelques heures de repos n'ont pas requinquées Pierre qui ne se sent pas vraiment bien depuis notre arrivée à Arequipa... Le bide qui n'a pas résisté à je ne sais quoi et du coup 2 jours au lit à manger du riz...
(P: j'ai des soupcon sur une petite roulotte aux plats "pas chers"...)Je m'aventure donc seule dans la "Ciudad blanca" connue pour ses nombreuses construction en pierre volcanique de couleur blanche et son architecture baroque italien et espanol. Une place principale avec ses palmiers, sa basilique-cathédrale construite en 1844 sur les ruines de la cathédrale colonial détruite par un incendie. Un fleuve et des miradors d'oú l'on peut admirer comme il se doit les volcans enneigés Chachani (6057m), Misti (5822 m) et Picchu Picchu (5669 m).
Aussi, cette ville renferme un trésor inestimable : la momie Juanita ou Princesse des glaces...
Momie que j'ai pu voir dans un musée de l'Université Catholique. Dommage que la visite fut aussi expéditive; il y avait tant de choses à voir et apprendre... C'était la fin de la journée et "ma" guide (en effet, je fus la seule à demander une visite en español sur une dizaine de visiteurs que nous étions à cette heure là) avait l'air pressée de rentrer chez elle...
Découverte en 1995 au sommet du volcan enneigé Ampato à 6330 m, Juanita* était une jeune fille de 12 ans sacrifiée par les Incas vers 1440-1450 pour apaiser la colère des divinités; colère exprimée par des catastrophes naturelles. Elle fut tuée par un fort coup sur la crâne. Ils étaient pas si "peace" que ça les Incas ! La momie, très bien conservée, fut retrouvée après avoir passé 530 ans dans la glace. Recouverte de la fines étoffes incaïques de couleur rouge et blanc de la noblesse. A ses côtés un sac rempli de feuilles de coca et plusieurs offrandes : vases à chicha (bière de maïs), lamas en or et argent, figurines recouvertes de tissus...
Après la visite, nous étions gentiment priés de donner un "pourboire" aux guides... Leur prestation n'étant pas comprise dans le prix de l'entrée... Est-ce un pourboire ou tout simplement leur salaire que leur donne les visiteurs??
Après ces 2 jours Pierrot est requinqué et nous pouvons donc reprendre la route vers le sud pour rejoindre le mythique lac Titicaca et passer la frontière bolivienne...
Toujours plus au Sud... Nous partons relativement tôt dans l'espoir de ne pas rater le dernier bus qui nous mènera de Puno (côté est du lac - Pérou) à Copacabana (au sud côté bolivien). Nous en avons pour une petite journée de voyage.
Au terminal, les crieurs alpaguent les voyageurs, en proposant leurs destinations.
Nous prenons un billet pour un départ "imminent"...
En fait le car partira une heure après sous les tapements de pieds des passagers fatigués d'attendre... Purée, on se serait pas encore fait prendre pour des pigeons là?? Je m'énerve et peste tout ce que je peux. Fait chier, en plus on va rater le bus pour Copacabana.
(Pilou: Allé Flo c'est fini tout ça! on respire!)Je n'ai qu'une envie : quitter le Pérou. Y'en a raz le bol d'être pris pour des pigeons, peut-être qu'en Bolivie ce sera différent... ¡Ojala! (espérons!). Y'a peut-être aussi l'habitude française des choses réglées à la minute qui joue...
Pierre tente de me calmer. C'est pas gagné! Je finis par vraiment regarder le paysage ce qui m'apaise un peu. Il est de toute beauté : végétation couleur fauve, des montagnes pelées marrons, des lamas et leurs cousins qui gambadent, pas beaucoup d'âmes qui vivent et puis le lac. Des flamants roses! Des couleurs, des odeurs, des atmosphères... Le Pérou est un pays magnifique, c'est vrai.
Pilou: Nous sommes si prés du ciel que on pourrait presque touché les nuages. Un voyage magique au milieu de l'infini! Nous traversons les plateaux andins désertiques...photo voyage
Au milieu de nul part apparaît un homme.
Il monte dans le bus et se lance dans un grand one-man-show commercial!
Le produit : des vitamines, protéines, calcium sous forme de soupe hyophilisée qu'il nous présente comme la panacée
(Pilou: après une looongue présentation sur les risques des parasites intestinaux et de l'arthrose...merci monsieur).Le représentant en soupe à la voie nasillarde a un discours rôdé et tient le rythme pendant plus de vingt minutes, photos choc à l'appui du genre : attention, si vous ne prenez pas quotidiennement des vitamines, protéines, calcium vous risquez une bonne arthrose...
Tout le bus est à l'écoute et ses efforts sont récompensés par quelques ventes, faut dire aussi qu'il faisait de bonnes promos!
Yunguyo par pilouNous arrivons à Puno. Port péruviens du Lac Titi Caca.
Il est déjà trop tard pour traversé la frontière, nous décidons de descendre jusqu'à Yunguyo dernière ville avant la frontière bolivienne.
Dans le bus, nous discutons avec un péruvien assit à côté de nous :
Lui:"Ah, vous y allez pour la fête de San Francisco?".
Nous "Ah bon?"
Voilà une bonne nouvelle, ça valait le coup de rater le dernier bus!
Nous arrivons en pleine cacophonie. Sur les places principales, des bandes de cuivre représentant les villages avoisinants sont postés dans tout les coins et déambulent en suivant les danseurs.
Toute la ville danse et chante!
Les caisses de "cerveza" s'empilent.
De toute part on nous invite a boire un coup.
Nous sommes encore fatigué du voyage et le ventre vide.
Mais tant d'effusion de joie et de sympathie nous tire le peut d'énergie qu'il nous reste pour danser et participer a la fête...
... et auront finalement raison de la mauvaise humeur de Flo.




Nous resterons 2 jours dans cette ville en fête, à flâner le long du lac,
Découvrant mieux que jamais le peuple d'ici, l'esprit embrumé par la boissons,
Qui parfois réchauffe les cœur et rapproche les hommes...
Nous partirons ensuite pour Copacabana. Première ville bolivienne du Lac Titicaca, au delà de la frontière...
Quelle surprise pour nos héros! Le charme du lac le plus haut du monde les enchanterons-t-ils (et réconcilierons définitivement Flo avec la région)? Quels secrets cachent en son sein la Bolivie? Vous le découvrirez dans: (roulement de tambour)Au Pays des Incas - Episode IV: Bolivianos
*Wayna Picchu: C'est sur ce site qu'a été tournée un scene du film "Aguirre: La colère de dieu" de Werner Herzog avec Klaus Kinski, je le conseille vivement! ( c'est la scene ou les lamas se cassent la gueule).
*Mujer: Femme
*Juanita : tirée du nom de son découvreur Johan Reinhard par une mission financée par le Nacional Geographic. Nacional Geographic qui finança aussi la mission de découverte au Macchu Picchu...