Nous flânons dans la ville, les restaurants sont pleins et servent de gigantesques pièces de bœuf. Les télés diffusent des Soaps Brésiliens ou les protagonistes ne perdent aucune occasion pour se montrer torse nu et/ou s'enlacer follement, c'est kich, c'est sur-joué mais follement ludique (enfin, pour des français habitué au Derick du dimanche).
Mais la visite n'est pas terminée, nous allons d'abord voir le zoo municipal.
Nous observons avec silence les perroquets, paons, coyotes, autruches, tortues, coatis, cygnes (au plumage noir!), macaques et caïmans. Au détour d'une cage nous apercevons même un léopard assoupi. Religieusement nous contemplons les animaux exotiques. C'est un petit pincement au coeur de voir de si belles espèces enfermés et elle nous semblent tristes et assoupies. Les coatis paraissent les plus affecté par la captivité et certains font des aller et retour le long de lors cage, comme des automates.
Débarque alors un groupe de visiteur. Les adultes parlent fort et rient beaucoup, les enfants crient sur le léopard pour le réveiller. Celui-ci semble en avoir vu d'autre et daigne à peine bouger l'oreille. Encore une fois nous nous essayons a notre nouveaux sport favoris: l'évitement de touristes.
Heureusement l'accouplement laborieux de deux tortues nous redonne le sourire et nous partons pour Itaipu.
≈≈≈≈≈≈≈≈
La Pierre qui chantait.
2eme cadeau de Flo, visite d'Itaipu. Longtemps première centrale hydroélectrique du monde (jusqu'à la création de celle des 3 gorges en Chine), elle est située à la frontière Paraguo-brésilienne.
Je motive Flo pas spécialement enthousiaste pour faire la visite de 2h et nous sommes invité a visionner un film.
C'est un salle de cinéma de bonne taille, un petit groupe attend déjà, assit dans de confortable fauteuils de cinéma. La lumière tombe...
Ce fut ma fois un grand moment de propagande progressiste. Prés de 20min a la gloire du barrage sur écran géant avec effets spéciaux et effet de flou à l'américaine. Les architectes aux tempes grisonnantes et au sourire immaculé tendent la main vers l'infini, suivis par des ouvriers aux chemises blanches. On y apprend qu'assez d'acier à été utilisé pour créer 380 tours Eiffel, que les animaux ont été sauvé des eaux, que les Indiens de la région ou été chass... réimplanter et aiment leurs nouvelles maison, les ouvriers sont logés et leurs enfants éduqués et épanouis, les saumons eux même ont leur rampe d'accès en vrai fausse pierre (véridique), tout le monde sourit (a part les saumons et encore...), le barrage crache des hectolitres d'eau pure, youpi vive la vie.
Pour finir nous avons droit à une pièce de mime ou une petite fée électricité souriante nous apprend que gaspiller l'électricité c'est mal.
... C'est bon on est dans le jus, ça promet.
Notre petit bataillon est chargé dans un bus direction le barrage! (tadadaaam).
12.6 million de m³ de béton, 196 m de haut, 7,8km de long.
Notre guide, casque de chantier blanc sur la tête et sourire commercial, commence son exposé alors que le bus approche le monstre gris.
Une première halte. 5 minutes de pose photo pour une vue d'ensemble.
Une seconde sur le pont. 5 minutes sur la nappe, vue du bassin (170km de long).
Décente longue et sinueuse jusqu'aux centre de l'installation.

Il est dure de prendre la mesure des distance dans ce paysage tant il semble peut adapté au dimensions humaines. Nous pénétrons entre les pieds titanesques, à l'intérieur de la "cathédrale de béton". Nous traversons la salle centrale dantesque croisant des techniciens a vélo. Un ascenseur nous amènes plusieurs mètres plus bas jusqu'à une turbine, le bruit est si fort qu'il nous est interdit de rester prés d'elle plus de 5minutes.

Au centre de contrôle les murs sont recouverts de Diodes clignotantes, au centre trône un écran LCD de la taille d'un homme. Les ingénieurs s'affairent dans cette salle entourée de verre, digne d'un "James Bond".
Notre guide nous explique, mimant l'anecdote, que la frontière traverse la salle et que le personnel et moitié brésilien, moitié paraguayens tout comme les turbines, répartie entre les deux pays.
Moi: "mais... le béton a une durée de vie limité, pour combien de temps le barrage sera utilisable?"
Lui: "... la durée de vie prévue du bâtiment est de 200ans"
Et ben ils vont s'amuser dans 200ans avec tout ça...
2h pile après notre départ le bus nous ramène.
Nous apprendrons plus tard d'autres informations: le Brésil utilise en fait 90% de l'électricité (une partie étant revendu par le Paraguay pour qui les 10% restant représente 75% des besoins), que le barrage à couté 19 milliards de $US (la dette arrivera à terme en 2023), que 148 ouvriers sont mort sur le chantier et non, désolé pour les défenseurs de la cause animal mais pas mal de bébêtes y sont passées...

Nous attendons le bus, fatigué, la tête pleine. Un jeune employé noue le dialogue, attiré par notre accent. Il parle un peu français et s'essaye a quelques mots, il parle de l'hexagone avec intérêt. Etonnant comme on trouve des anti-sarko à des kilomètre de l'hexagone!
Plus tard une fille en survêtement nous rejoint, on échange un bonjour ....
...c'est la fée électricité, toujours aussi souriante!
Le bus arrive, chargé d'ouvrier, et nous ramène a Foz do Iguazu.

L'homo sapiens postmoderne fait face à un dilemme de taille : être blasé ou s'étonner constamment...*
2eme cadeau de Flo, visite d'Itaipu. Longtemps première centrale hydroélectrique du monde (jusqu'à la création de celle des 3 gorges en Chine), elle est située à la frontière Paraguo-brésilienne.
Je motive Flo pas spécialement enthousiaste pour faire la visite de 2h et nous sommes invité a visionner un film.
C'est un salle de cinéma de bonne taille, un petit groupe attend déjà, assit dans de confortable fauteuils de cinéma. La lumière tombe...
Ce fut ma fois un grand moment de propagande progressiste. Prés de 20min a la gloire du barrage sur écran géant avec effets spéciaux et effet de flou à l'américaine. Les architectes aux tempes grisonnantes et au sourire immaculé tendent la main vers l'infini, suivis par des ouvriers aux chemises blanches. On y apprend qu'assez d'acier à été utilisé pour créer 380 tours Eiffel, que les animaux ont été sauvé des eaux, que les Indiens de la région ou été chass... réimplanter et aiment leurs nouvelles maison, les ouvriers sont logés et leurs enfants éduqués et épanouis, les saumons eux même ont leur rampe d'accès en vrai fausse pierre (véridique), tout le monde sourit (a part les saumons et encore...), le barrage crache des hectolitres d'eau pure, youpi vive la vie.
Pour finir nous avons droit à une pièce de mime ou une petite fée électricité souriante nous apprend que gaspiller l'électricité c'est mal.
... C'est bon on est dans le jus, ça promet.
Notre petit bataillon est chargé dans un bus direction le barrage! (tadadaaam).
12.6 million de m³ de béton, 196 m de haut, 7,8km de long.
Notre guide, casque de chantier blanc sur la tête et sourire commercial, commence son exposé alors que le bus approche le monstre gris.
Une première halte. 5 minutes de pose photo pour une vue d'ensemble.
Une seconde sur le pont. 5 minutes sur la nappe, vue du bassin (170km de long).
Décente longue et sinueuse jusqu'aux centre de l'installation.
Il est dure de prendre la mesure des distance dans ce paysage tant il semble peut adapté au dimensions humaines. Nous pénétrons entre les pieds titanesques, à l'intérieur de la "cathédrale de béton". Nous traversons la salle centrale dantesque croisant des techniciens a vélo. Un ascenseur nous amènes plusieurs mètres plus bas jusqu'à une turbine, le bruit est si fort qu'il nous est interdit de rester prés d'elle plus de 5minutes.
Au centre de contrôle les murs sont recouverts de Diodes clignotantes, au centre trône un écran LCD de la taille d'un homme. Les ingénieurs s'affairent dans cette salle entourée de verre, digne d'un "James Bond".
Bientôt la vidéo!
Notre guide nous explique, mimant l'anecdote, que la frontière traverse la salle et que le personnel et moitié brésilien, moitié paraguayens tout comme les turbines, répartie entre les deux pays.
Moi: "mais... le béton a une durée de vie limité, pour combien de temps le barrage sera utilisable?"
Lui: "... la durée de vie prévue du bâtiment est de 200ans"
Et ben ils vont s'amuser dans 200ans avec tout ça...
2h pile après notre départ le bus nous ramène.
Nous apprendrons plus tard d'autres informations: le Brésil utilise en fait 90% de l'électricité (une partie étant revendu par le Paraguay pour qui les 10% restant représente 75% des besoins), que le barrage à couté 19 milliards de $US (la dette arrivera à terme en 2023), que 148 ouvriers sont mort sur le chantier et non, désolé pour les défenseurs de la cause animal mais pas mal de bébêtes y sont passées...
Nous attendons le bus, fatigué, la tête pleine. Un jeune employé noue le dialogue, attiré par notre accent. Il parle un peu français et s'essaye a quelques mots, il parle de l'hexagone avec intérêt. Etonnant comme on trouve des anti-sarko à des kilomètre de l'hexagone!
Plus tard une fille en survêtement nous rejoint, on échange un bonjour ....
...c'est la fée électricité, toujours aussi souriante!
Le bus arrive, chargé d'ouvrier, et nous ramène a Foz do Iguazu.
*Dans la langue guarani, « itaipu » signifie « la pierre qui chante », du nom d'une île qui, dit-on, émettait un son quand l'eau frappait la pierre a sa proue, mais elle est maintenant noyée par les eaux...
*Citation de Jean Dion, chroniqueur québécois mais talentueux.